De nombreux cancers sont provoqués ou favorisés par des facteurs externes : au moins 40% sont liés à des comportements que nous pouvons modifier.
Réduire son risque de cancer en réduisant ses facteurs de risque et en améliorant ses facteurs protecteurs, c’est possible !
Pour évaluer son risque de cancer, on peut soit s’adresser à son médecin traitant, soit consulter des sites Internet d’information sur les facteurs de risque, comme par exemple celui de l’Institut National du Cancer (http://www.e-cancer.fr) ou celui de la Haute Autorité de Santé (https://www.has-sante.fr/portail/).
L’Institut Universitaire de Cancérologie Pierre et Marie Curie (http://www.iuc.upmc.fr/) et les hôpitaux de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (http://www.aphp.fr/) suivants : Hôpitaux Universitaires Pitié-Salpêtrière-Charles Foix et Hôpitaux Universitaires de l’Est Parisien ont voulu s’inscrire dans cette démarche en créant une plateforme hospitalo-universitaire de gestion des risques en cancérologie.
La Médecine du Futur sera la médecine des 4 P
Au cours de la consultation, l’interrogatoire permettra d’établir la liste des facteurs de risque et des facteurs protecteurs et une évaluation personnalisée du risque sera réalisée sur la base d’algorithmes scientifiquement validés.
Si les données nécessaires au calcul du risque personnalisé de cancer du sein sont disponibles, un plan personnalisé de prévention sera construit en collaboration avec la femme afin de décider ensemble des modifications de comportement à adopter. Une stratégie de facilitation de l’observance du plan personnalisé de prévention sera également proposée sous forme d’un «coaching» personnalisé de prévention.
Si des données sont manquantes et il n’est pas possible de calculer le risque personnalisé de cancer du sein, la plateforme proposera un parcours personnalisé permettant à la femme de réaliser les examens complémentaires nécessaires pour compléter la caractérisation de son profil de risque.
La consultation de gestion des risques en cancérologie permettra également d’informer les femmes sur les principes de la rénovation du dépistage organisé du cancer du sein. Ainsi, le dépistage doit rester incitatif mais volontaire, et doit reposer sur une décision individuelle de la femme, partagée avec son médecin, après information sur son risque « personnalisé » de cancer.
Ces éléments peuvent être retrouvés sur le site de l’INCa.